Vidéosurveillance dissimulée au travail : la CNIL sanctionne lourdement

Le 23 septembre, la CNIL a infligé une amende de 100.000 € à un employeur pour avoir installé, sans transparence ni encadrement, des caméras dissimulées (avec micros) dans les réserves d’un magasin, à des fins de prévention des vols.

Ce que la CNIL reproche à l’employeur :

  • Absence d’analyse d’impact préalable
  • Aucune consultation du délégué à la protection des données
  • Enregistrements audio intrusifs et injustifiés
  • Défaut de documentation sur le caractère temporaire du dispositif
  • Omission de notifier une violation de données suite à la perte de cartes SD

Cette décision rappelle que la surveillance des salariés, même pour des motifs légitimes, doit rester exceptionnelle, proportionnée, transparente et encadrée.

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